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Cet article pose quelques questions sur le coopérativisme de plateforme : comment concilier les valeurs du mouvement open source et celles des coopératives ? Comment faire que les coopératives rassemblent différents types de parties prenantes ? Comment organiser et pondérer les processus de décision ? Mettre en place des coopératives de coopératives ?

"Adoption by the Fair Coop project of the Open Collaborative Platform software"

A Taiwan, les mouvements sociaux utilisent les innovations digitales pour se recomposer et influer sur la prise de décision politique.

Compte-rendu de la Open Co-op conference de Londres. "The two-day event brought together leading voices from the co-operative, open source, and collaborative economy movements as well as organized labor. The gathering featured a lot of experts on co-operative development, law, software platforms, economics and community activism."

Le chercheur Antoine Burret vient de publier un ouvrage sur les tiers-lieux, dont il souligne ici la portée politique. Dans ces espaces, « il n'y a pas de leader institué, mais un référentiel commun, autour de valeurs partagées ou du mode de gouvernance, qui se crée par le temps que les gens passent ensemble. Il faut ainsi plusieurs mois pour qu'un chimiste, un informaticien, un cuisinier au chômage et un financier trouvent un langage commun. Un élément décisif ensuite, c'est la digitalisation des savoirs. Chaque projet est partagé sur des plateformes ouverte à tous, à la façon des licences libres issues du logiciel open source. Ils vont pouvoir être repris et améliorés par d'autres. C'est par ce patrimoine informationnel commun que s'articulent, en une émulation vertueuse, l'individu et le collectif. »

D'après Michel Bauwens et Vasilis Kostakis, l'économie de prédation d'Uber et Airbnb peut être contrecarrée par une autre dynamique, le platform cooperativism. Les plateformes coopératives devant être ouvertes, transparentes, et orientées sur la production de communs.